Comment mieux dormir ?
Le sommeil, parlons-en !
J’aime bien présenter le sommeil comme on me l’a expliqué lorsque j’étais petite : un train qui fait un cycle et qui recommence.
Examinons de plus près ce cycle justement, parce qu’une des clés du changement réside dans la connaissance des choses :
Plus on sait comment on fonctionne, mieux on peut agir dessus !
La locomotive, c’est la phase d’endormissement : ce moment où on s’installe confortablement, on se place dans le lit, on est bien !
Ensuite arrive le premier wagon, le sommeil très léger : on entend ce qui se passe autour, on comprend même les conversations s’il y en a, mais on n’a plus trop envie de répondre…
Vient alors le wagon suivant, le sommeil léger : on entend vaguement ce qui se passe autour comme un bourdonnement, pour autant, on ne comprend plus…
C’est le déclencheur qui nous emmène au suivant : le sommeil profond, où là on dort profondément, on est alors comme coupé du monde. Puis le suivant le sommeil très profond qui nous mène au sommeil paradoxal, ce moment où on rêve, on intègre les apprentissages de la journée, notre cerveau traite les différentes informations, émotions…
Il est important de savoir aussi que lorsqu’on se réveille le matin, après une bonne nuit de sommeil, on est en forme. Au fil de la journée, on s’agite, on utilise cette vitalité et on crée une tension de sommeil qui atteint son paroxysme le soir lorsqu’on va se coucher.
Si cette tension n’est pas suffisante, on aura du mal à s’endormir, où on s’endormira plus tard. Dans ce cas-là, il vaut mieux éviter la sieste, ou la raccourcir et augmenter son activité dans la journée pour créer plus de tension de sommeil.
Si au contraire, elle survient trop tôt, alors il convient de faire une sieste de 5 à 15 minutes, pour la décaler légèrement dans le temps.
Bien entendu, veiller à avoir une bonne hygiène de vie (limiter l’alcool, le café et le thé en soirée) et un environnement favorable (réduire les bruits, la lumière, aérer …) c’est mieux ! Autant mettre les chances de son côté !
Le problème, c’est pas tant le sommeil que les pensées qui trottent dans la tête !
Vous savez, vous vous installez, vous êtes bien et là, cling, une pensée arrive, et souvent, elle n’arrive pas seule ! Et ça commence à bourdonner dans la tête : j’ai pas fait ci, faut que je pense à ça, qu’est-ce que je faire à manger…
Et là, ça ne s’arrête plus !
Au lieu de plonger joyeusement dans le sommeil, on se réveille de plus en plus !
On se laisse hypnotiser par ces pensées ! Et l’hypnose, ce n’est pas un état de repos, mais d’apprentissage, d’activité cérébrale !
Alors vous avez déjà la solution : changez la nature de ces pensées, pour vous hypnotiser avec une pensée constructive!
Je peux m’endormir et reprendre ces idées demain au réveil, je peux laisser ce hamster sortir de sa roue !
Vous pouvez également changer la tonalité de cette voix : si elle provoque du stress, la faire parler avec une voie ridicule provoquera quelque chose de plus léger !
S’il s’agit d’une émotion, prenez le temps de la reconnaître : Ah ! Tu es l’angoisse de la maladie ! Je te reconnais ! Sois rassurée, je suis en parfaite santé, ou je fais ce qu’il faut pour l’être !
C’est déjà bien souvent résolutoire !
Vous pouvez également éloigner la pensée de votre esprit comme Dumbledor avec sa pensine que j’appelle moi un cerveau externe !
Tous les exercices de relaxation, de respiration et d’autohypnose vous permettront également de calmer le flux de ses pensées, pour vous endormir ou vous rendormir sereinement.
A vous maintenant de jouer, pour dormir comme un bébé !